La performance Che i muri siano portali (Que les murs soient des portails) se présente comme un moment sonore ambient, sous forme de DJ set, où l’écoute devient un acte de réflexion sur les échanges entre les entités émetteurices et destinateurices du son, et sur les possibilités d’étendre nos capacités sensorielles, émotives et perceptives.

Le moment de la performance produit un continuum sonore par les vibrations; une interaction immatérielle entre le son, le public et l’architecture qui permet de créer des portails d’échange affectif. Le concept d’affects, décrit par Spinoza, et repris dans le livre Guerre Sonore de Steve Goodman, considère l’intensité émotionnelle non pas seulement comme une question individuelle mais aussi comme une dynamique collective qui interagit avec l’humeur de l’environnement et se reflète dans les systèmes nerveux des destinateur·rice·x·s. Le son est une force affective qui devient un outil pour la création d’un complexe affectif étendu.