AGENDA
16 septembre - 22 octobre 2016
BILLETERIE
Le Grosso modo compile 600 dessins, pour la plupart extraits des carnets dans lesquels Jacques Floret note des idées, fignole des croquis, tente des trucs, esquisse de drôles de compositions ou bien, plus difficilement comme on le sait, s’efforce de laisser librement courir une ligne sur la page.
À y regarder plus attentivement, Le Grosso modo se distingue pourtant d’un simple recueil informel de dessins par les liens tissés de proche en proche entre les images. Sur le mode « J’en ai marre, marabout, bout d’ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied, pied-à-terre… », chaque image est enchaînée par le biais d’un détail, d’une qualité de trait ou d’un motif à l’image précédente, et s’accroche de même à celle qui suit : une thématique émerge, qui laisse bientôt, à la faveur de similitudes formelles, sa place à une autre qui laisse sa place à une autre qui, etc. De proche en proche, d’analogie en ressemblance, une suite séquentielle se forme, un fil se dévide qui reviendra former à l’autre bout de la lecture, grosso modo, une pelote qu’il faudra dérouler de nouveau. Le Grosso modo s’ouvre par une préface-fiction de Frédéric Ciriez et se clôt par une photographie de Pierre Antoine.