Jackie Berroyer est un homme de mots, un homme de musique et d’un peu des deux. « Chez moi les choses sont venues des oreilles […] Je sens le rythme. Si c’est pas bien rythmé c’est que j’ai été paresseux. Je dois faire attention à ça, à sentir la musicalité de l’écriture. »

Né d’un père maçon et d’une mère au foyer, Jacques Berroyer grandit dans le quartier populaire de Maison Blanche à Reims. « Jackie » n’a pas le goût de la bagarre, il devient vite le pitre de la bande. Un peu par hasard, le dilettante mélomane devient critique de rock pour le jeune journal Charlie Hebdo puis pour Hara-Kiri.  Il écrit en français argotique et signe désormais chroniques, bandes dessinées, livres, films et pièces de théâtre. Acteur, il n’a besoin que d’une scène pour exploser dans « Le péril jeune » de Cédric Klapisch. Depuis, le cinéma français se l’arrache. Au milieu des années 90, à l’âge d’or de Canal, il est le faux standardiste de l’émission « Nulle part ailleurs. » 

Mais il reste l’anticonformiste de sa jeunesse : « les défauts de la hiérarchie c’est que le supérieur a raison contre le subalterne même quand il a tort. » 
Incorrigiblement libre, il raconte comment il est devenu auteur sans forcer dans Transmission.

Thomas Baumgartner
Jeune homme de radio, il a travaillé à Radio France et ARTE Radio avant d’animer plusieurs émissions sur France Culture (Les passagers de la nuit, L’atelier du son, Supersonic). Rédacteur en chef de Radio Nova (2016-2018) il a depuis créé son propre studio de podcasts, wave.audio, qui produit notamment pour le journal Le Monde. 
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