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La galerie du jour agnès b., désormais située à la Fab., place Jean-Michel Basquiat Paris 13e, est heureuse de présenter une exposition collective de photographes et réalisateurs américains qui se tiendra du 18 février au 3 avril 2021.

À cette occasion, les travaux de sept artistes américains seront présentés.

L’engouement pour la création américaine n’est pas récent chez agnès b.

agnès b. rencontre Kenneth Anger (1927) en 1960 au Café de Flore alors qu’elle attendait son mari Christian Bourgois. Elle lit Hollywood Babylon qui venait d’être publié, puis elle découvre ses films.

En 1997, à la galerie du jour fraichement installée au 44 rue Quincampoix Paris 4e, agnès b. programme une exposition personnelle de Kenneth Anger intitulée ICONS où l’on pouvait découvrir les photogrammes déjà mythiques du réalisateur.

Quinze années après, en 2012, agnès b. organise la deuxième exposition personnelle de Kenneth Anger centrée sur les oeuvres majeures de l’artiste, Hollywood Babylon et le cycle de films Magick Lantern.

À l’occasion de notre exposition, les photogrammes agrandis de Anais Nin en Astarte, Claude Revenant en Arlequin, Marianne Faithful en Lilith, ou encore Sampson de Trier en Lord Shiva sont montrés.

Puis en 1999, la galerie du jour accueille la première exposition de Jonas Mekas (1922-2019) avec la série This Side of Paradise, une exposition de photogrammes, tirés du célèbre film original 16mm This Side of Paradise, Fragments of an Unfinished Biography (1999). Cette exposition a marqué la première monstration de ces images rares et personnelles dans leur intégralité, des familles Kennedy et Radziwill à Montauk, NY.

En 2009, agnès b. organise une rétrospective du travail de Jonas Mekas intitulée A Few Things I Want To Share With You My Paris Friends. L’exposition regroupe des vidéos, films, sons et images fixes qui couvrent les cinq années passées dans la vie de Mekas. Parlant de sa vie, de ses amis et du monde qui l’entoure depuis la fin des années 50, Mekas continue d’explorer de nouveaux formats et approches, comme l’instillation vidéo, la musique en direct et son projet Internet 365 days. Cette exposition est une dédicace à l’amitié de longue date qui lie le réalisateur à agnès b.

Parmi toutes les oeuvres appartenant à l’inventaire de la galerie du jour, agnès b. a décidé de montrer une sélection de photogrammes des séries This Side of Paradise et From a Film in Progress.

agnès b. continue d’explorer avec passion et curiosité la culture américaine, avec deux expositions majeures qu’elle organise en 2003, What About New York – A New New York Scene où elle expose, entre autres, Dan Colen, Ryan McGinley, Graig KR Costello et Dash Snow pour la première fois à Paris. 

Dash Snow (1981-2009), a d’abord été actif lors d’un chapitre distinct de l’histoire américaine, en tant qu’artiste à New York, l’épicentre de l’angoisse de tout un pays. Snow a parlé pour lui-même et selon ses propres termes, mais il a également parlé à une génération émargeant d’une réalité post 11 septembre.

Son travail articule sa réaction face à cette époque politiquement chargée et socialement paranoïaque, enregistrant sa propre vision pure de son existence.

Il a produit une multitude d’images au cours de sa courte vie, reflétant en toute honnêteté son microcosme alors qu’il capturait ce qui l’entourait, en particulier ses amis proches qui sont devenus sa famille.

Dash Snow laisse une oeuvre dense composée de collages, de vidéos, de photographies et d’installations. Issu d’une famille de collectionneurs d’art, il quitte le domicile familial à l’âge de 13 ans par rébellion, ère dans les rues de New York. Il fait de ses rencontres le sujet privilégié de ses photographies.

En 2010, agnès b. conçoit une exposition ‘3+1’. 3 pour Ryan McGinley, Harmony Korine, Dash Snow et 1 pour agnès b. Ce n’est pas un hommage qu’agnès b. a voulu rendre à Dash Snow. Elle a plutôt imaginé de faire vivre ses dernières oeuvres au milieu de celles de ses amis et pairs.

La galerie du jour présente, aujourd’hui, cinq Polaroïds agrandis titrés Untitled, datant de 2006,représentant Papa Smurf, figure d’un squat du East Village, NYC et ami de Dash Snow.

En 2011, agnès b. inaugure une Galerie Boutique à NYC, situé au 50 Howard Street au coeur de Soho, avec une exposition intitulée My New York Friends.

En 2014, agnès b. y expose le travail de la jeune photographe de Portland Olivia Bee (1994) avec sa série Kids in Love qui fut sa première exposition personnelle. La série donne plus tard le titre d’une monographie dédiée à son travail et éditée par Aperture. Olivia Bee est une photographe et réalisatrice qui vit et habite dans l’est de l’Oregon tout en parcourant le monde pour son travail. Elle est intriguée par la beauté de la vie quotidienne et par la façon dont la beauté des souvenirs (réels ou imaginaires) nous touche.

En 2011, Bee a cité Ryan McGinley et Nan Goldin comme ses influences. agnès b. a été la première à Paris à représenter le travail de ces deux artistes.

En 2015, le travail de Tim Barber (1979), BLUES est dévoilé au sein de la Galerie Boutique 50 Howard Street.

Tim Barber a grandi à Amherst dans le Massachusetts, il a étudié la photographie à Vancouver et vit maintenant à New York. Photographe, conservateur et designer, Barber est une figure importante de la photographie. Il a travaillé comme éditeur de photos pour le magazine Vice, a fondé sa galerie en ligne et l’archive d’images tiny vices. Barber a également co-organisé avec Martin Parr et d’autres, le premier NY Photo Festival.

Les photographies de Tim Barber sont simples et attirent naturellement l’oeil du spectateur par leur vision brute et détaillée.

Quelques tirages de la série Kids in Love seront montrés à La Fab.

En 2017, agnès b. rencontre Chad Moore (1987) à New York, la même année elle lui propose sa première exposition personnelle à New York à la Galerie Boutique.

Dans son travail, Moore dépeint les émotions. Il dépeint la beauté de nos pensées, nos sentiments, nos désirs, notre intuition. Son travail peut susciter un sentiment d’émerveillement, d’espoir ou de désespoir, d’adoration ou de colère. Tout dépend ce qu’il traverse dans la vie, de la façon dont il examine le monde naturel et imagine celui qu’il souhaite.

Ce sont les tirages de la série Mémoria, précédemment exposés à la Galerie Boutique agnès b.,Tokyo en 2019, qui seront montrés à la Fab.

En 2017, agnès b. découvre le travail de Mark Cohen (1943) à travers le livre Mexico (Éditions Xavier Barral) et l’expose à la galerie du jour.

Mark Cohen initie une dizaine de voyages au Mexique entre 1983 et 2003 qui le mènent tour à tour à Mexico, Veracruz, Campeche, Oaxaca, ainsi que dans le Yucatan.

Mark Cohen s’approche très près de ses sujets et les prend au vol parfois éblouis par la lumière artificielle du flash. En couleur et en noir et blanc, ses clichés pris à bout de bras prélèvent des fragments de gestes, de postures ou de corps. De par cet agencement fulgurant de lignes, il se dégage de ces images une énergie nerveuse et une étrangeté du quotidien.

La série Mexico, dont les tirages seront présentés à La Fab., est traversée d’une énergie sourde et tendue, presque intériorisée, comme si le photographe s’était laissé happé par ce qui était là, sous ses yeux, au fil de ses déambulations urbaines.


agnès b. à propos de Kenneth Anger :

« C’est en 1960, alors que Christian Bourgois, mon mari à ce moment là, publiait avec René Julliard “Hollywood Babylone” que j’avais eu la chance au Café de Flore, notre lieu de rencontre quotidien,de voir entrer le magnifique Kenneth. Tout habillé de cuir noir…pantalon et blouson biker de légende, cheveux noirs en courte frange, regard doux et noir aussi bouche moelleuse, une apparition. Comme Christian, il m’appelait “agneau” et le diner mexicain que nous avons partagé m’a enflammé la bouche, car il y avait fait remettre “more hot piments”. Je mis longtemps à connaître ses films qui m’ont submergée par leur beauté, leurs mystères, leurs personnages de rêve ou de cauchemar. Plus tard, bien plus tard, j’ouvrais la galerie du jour avec Jean-René de Fleurieu, mon deuxième mari, et notre librairie au même endroit étaient consacrée aux éditions Christian Bourgois, le père de mes jumeaux. Je décidais de proposer à Kenneth une exposition de ses photogrammes si beaux. Il est arrivé, je me souviens encore, beau et “brûlant” avec un pull rouge et noir.” 


agnès b. à propos de Jonas Mekas :

“En 1992, Jonas Mekas expose au Jeu de Paume et grâce à mon amie Brigitte Cornand, je le rencontre. Son film sur George Maciunas était projeté et je me trouvais assise à sa gauche..Son émotion, car des larmes coulaient sur ses joues, m’avait bouleversée…Quelques soirées, comme il aimait en passer “drinking with friends” nous avaient rapprochés…je l’avais emmené à l’hôpital éphémère où le club dans l’ancienne chaufferie au sous sol de l’hôpital m’avait semblé être le bon endroit à lui montrer. Nous nous lions alors d’une grande amitié. En 1996, première exposition personnelle de Jonas Mekas “This side of paradise” : photogrammes tirés de ce film tourné pendant les vacances à Montauk des enfants de John et Jackie Kennedy avec leurs cousins, les enfants de Lee Radzivill, soeur de Jackie. Jonas était chargé de leur apprendre à manier une caméra (la fameuse Bolex de Jonas) En 2009, “A few things I want to share with my Paris friends” : vidéos, films,sons, images, il s’agit d’une sorte de rétrospective de sa vie, de ses amis, de ses rencontres, depuis la fin des années 50. Installation vidéo, musique et son projet déjà de son site internet.”


Plus d’informations

Vues d’exposition © Rebecca Fanuele

La Fab.

Place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris